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Le contrat de travail à temps partiel est un contrat qui permet à l’employeur d’embaucher une personne pour effectuer des tâches régulières ou ponctuelles, en contrepartie d’une rémunération.
L’employeur doit respecter certaines obligations vis-à-vis de son salarié. Nous allons voir çà de plus près.
Qu’est-ce qu’un contrat de travail à temps partiel ?
Depuis la loi de modernisation du marché du travail, tout employeur peut proposer un contrat à temps partiel à son salarié. Cette décision ne doit pas être prise au hasard, car elle a des conséquences sur le contrat de travail et sur les droits et obligations des parties. Si vous souhaitez embaucher quelqu’un en contrat à temps partiel, voici ce que vous devez savoir : Un contrat de travail est nécessaire pour toute relation d’emploi entre l’employeur et le salarié.
Le contrat de travail est un document obligatoire qui fixe les relations entre l’employeur et le salarié.
Il doit mentionner certaines informations essentielles comme la durée du travail, les horaires de travail ou encore la qualification professionnelle et la rémunération du salarié (contrat à durée indéterminée). Pour l’embauche d’un salarié en CDD, il n’est pas obligatoire d’avoir un contrat écrit si sa durée est inférieure à 1 mois ou s’il s’agit d’une mission interentreprises (cadres). Pour tout autre cas, un écrit est indispensable.
Les obligations de l’employeur envers les travailleurs à temps partiel
L’employeur à temps partiel doit respecter des obligations vis-à-vis de ses employés.
Il est important de rappeler que pour les contrats conclus depuis le 1er octobre 2017, le contrat d’un travailleur à temps partiel est obligatoirement écrit et qu’il ne peut pas être rompu avant la fin du mois au cours duquel la durée minimale prévue par la convention collective de travail ou, à défaut, par la loi applicable a été atteinte.
L’employeur doit également respecter les conditions générales suivantes : Le travailleur à temps partiel bénéficie des mêmes droits et obligations que le travailleur à temps plein (en matière d’avantages salariaux).
Il ne peut pas être licencié sans motif grave ni subir une discrimination en raison de son horaire de travail réduit. De plus, il peut exiger l’application des mêmes dispositions qui existent pour les travailleurs à temps plein (en matière d’horaires flexibles).
L’employeur ne peut pas modifier unilatéralement le contrat de travail sans l’accord explicite du travailleur.
La rémunération du travail à temps partiel
Le contrat de travail à temps partiel est un contrat de travail qui s’adapte aux besoins des salariés, mais aussi des employeurs.
Il permet aux employés d’avoir une certaine souplesse pour organiser leur emploi du temps et choisir les missions qu’ils souhaitent effectuer.
Ils peuvent par exemple avoir plusieurs boulots en parallèle ou être disponibles tout le week-end pour répondre à un appel urgent.
Le salarié qui travaille à temps partiel signe avec son employeur un contrat de travail déterminant la nature et le volume horaire de son activité. Ce contrat précise également ses fonctions, sa durée, sa rémunération et les conditions dans lesquelles il sera mis fin au contrat de travail (préavis).
Le salarié à temps partiel bénéficie des mêmes droits que celui qui occupe un poste classique : congés payés, formation professionnelle, etc.
L’employeur doit cependant tenir compte du fait que le temps partiel est incompatible avec certains types de contrats : CDD (contrat à durée déterminée), contrats aidés (emplois jeunes) ou encore CDI (contrat à durée indéterminée) ; il ne peut donc pas proposer ce type d’emploi permanent aux personnes concernées.
La durée du travail à temps partiel
Le contrat à temps partiel est un contrat de travail qui définit les modalités selon lesquelles le salarié effectue son travail au sein de l’entreprise.
L’employeur et l’employé doivent tous les deux établir ce contrat pour pouvoir exécuter leur activité professionnelle.
Il est important de notifier dans ce document toutes les conditions du travail, tel que la durée du travail, la rémunération et les horaires hebdomadaires.
Le contrat de travail à temps partiel n’est pas soumis aux mêmes règles que le contrat à temps plein. En effet, il ne contient pas obligatoirement toutes ces informations, sauf si elles sont précisées par une convention collective ou un accord particulier. Ainsi, vous pouvez demander à votre employeur une modification des horaires et des jours de congés dont vous bénéficiez en vertu du droit du travail ou encore demander une augmentation temporaire ou exceptionnelle de votre salaire.
Votre employeur peut décider d’augmenter temporairement votre salaire s’il a besoin de vous embaucher sur un poste à temps complet pour une durée plus longue qu’à l’accoutumée. Dans ce cas, il devra respecter certaines dispositions relatives au versement des augmentations générales et individuelles annuelles ainsi qu’aux augmentations en cours d’année (Article L3221-9). Par ailleurs, si votre employeur réduit temporairement votre volume d’heures sans motif valable (par exemple : fermeture occasionnelle), il devra vous payer malgré tout le salaire correspondant aux heures effectuées (Article L3221-9).
La flexibilité du travail à temps partiel
Le contrat de travail à temps partiel est un contrat de travail par lequel une personne travaillant dans l’entreprise, s’engage à effectuer des heures régulières au sein de cette entreprise.
Le contrat de travail à temps partiel peut être conclu pour une durée déterminée ou indéterminée.
Lorsque le contrat est conclu pour une durée déterminé, il prend fin soit par la volonté des parties, soit d’un commun accord.
Le contrat de travail à temps partiel peut également être conclu sans terme précis, ce qui signifie qu’il prendra fin automatiquement en cas d’inactivité du salarié. Pour les salariés qui souhaitent changer d’emploi ou qui ne veulent pas effectuer plusieurs heures supplémentaires chaque semaine, il est possible de signer un contrat à temps partiel. Ce type de contrat permet donc aux salariés d’occuper plusieurs emplois différents et ainsi augmenter leur revenus mensuel. En revanche, si vous choisissez un emploi dont les horaires sont fixes (ex : vendeur), vous n’aurez pas la possibilité d’effectuer des heures complémentaires car vous serez tenu par un engagement ferme sur votre lieu de travail actuel.
La flexibilité du travail à temps partiel? Le fait que le salarié puisse exercer plusieurs activités professionnelles au cours d’une même journée permet au salarié ayant recours au temps partiel de garantir sa stabilité financière et sa situation familiale face à son employeur.
Les avantages du travail à temps partiel
Un contrat de travail à temps partiel peut constituer un avantage pour les personnes qui souhaitent augmenter leur temps de travail ou tout simplement qui veulent être moins stressées. En effet, il est possible d’obtenir un contrat de travail à temps partiel et donc une réduction du temps de travail.
Les personnes qui ont des enfants par exemple peuvent bénéficier d’un contrat de travail à temps partiel sachant que la durée du congé maternité sera plus importante si celle-ci est prise pendant la période où l’enfant n’est pas scolarisé.
Le contrat de travail à temps partiel offre aussi des avantages sociaux, comme par exemple les congés payés, le droit au chômage et aux indemnités journalières en cas de maladie prolongée.
Il faut savoir qu’il existe différents types de contrats pour un emploi à temps partiel : Le CDD (contrat à durée déterminée) Le CDI (contrat à durée indéterminée) Le Contrat Nouvel Emploi (CNE) Le Contrat initiative emploi (CIE) Les avantages du contrat de travail à temps partiel sont nombreux. Cependant, il faut prendre conscience qu’un tel contrat ne comporte pas les mêmes obligations qu’un autre type de contrat et n’offre pas les mêmes garanties sociales notamment concernant la protection contre le licenciement.
Le contrat de travail à temps partiel doit être écrit et respecter certaines conditions. Il doit comporter un certain nombre d’obligations pour l’employeur comme pour le salarié, notamment :
– La répartition des horaires de travail entre les jours de la semaine ou les semaines du mois ;
– Les modalités de modification de cette répartition ;
– La durée minimale hebdomadaire du travail (sauf cas particuliers) ;
– L’indemnisation des périodes non travaillées par une indemnité compensatrice en cas d’absence ou par une allocation spécifique en cas de réduction du temps de travail.